


Pascal Picard
Portraitiste, Picard a développé une technique qu’il nomme « dépeinture ». Il conjugue son hypothèse de recherche universitaire avec cette technique pour associer tout propos à la soustraction, au manque, à la perte, au -1. Il pousse le concept dans ses limites figuratives et poétiques.
Artiste et père à temps plein, j'explore avec mon fils les zones inédites de mon environnement. j'archive et collecte les données pour brosser un portrait de la société à laquelle j'appartiens. Je consacre une grande partie de ma démarche à rendre accessible au grand public mes réflexions et mes études afin de démystifier et de créer des débats sociaux autour des enjeux sociaux actuels, mis en lumière par mon travail.
Diplômé et boursier du programme de Maîtrise en arts de l’Université du Québec à Chicoutimi, je navigue à contre-courant. Souvent perçu comme hostile, j'innove continuellement et cherche à m’affranchir des conventions afin de créer dans une plus grande liberté.
J’explore de manière dynamique et critique le concept d’identité par les arts visuels. Je me penche sur l’interaction entre la conscience de soi, les diverses dimensions de la réalité et l’être humain sur son territoire.
J’utilise mon milieu et mes interactions comme matériaux de construction, occultant la frontière entre l’art et la vie. La matrice philosophique de mon travail repose principalement sur la notion de soustraction qui tend à associer tout propos, méthodologie et technique à la perte, le manque, le -1, la différence. J’utilise les forces du temps, du mouvement et de la matière comme balises.
J’entremêle différents médiums et conjugue plusieurs techniques dans mes productions afin de servir mon propos dans la meilleure adéquation possible. Les traitements que j’induis à la matière en cours de création sont tout aussi importants que le résultat, puisqu’ils bâtissent en temps réel la dialectique qui me permet d’ouvrir la discussion avec mes pairs et avec le public.