En 1999 naît le Théâtre 100 Masques (les fondatrices étant Sophie Larouche, Magalie Roy et Maryse Lavoie) avec l’idée de permettre à la relève de toucher à tous les genres théâtraux et d’être un pont efficace entre le milieu universitaire et professionnel.
En 2004-2005, le Théâtre 100 Masques reprend à son compte les activités de l’Atelier de théâtre L’Eau Vive. Il développe, en parallèle à son volet Production un volet Formation. Contrairement aux activités dites de médiation qui visent à sensibiliser la population, ces formations impliquent des transmissions de savoirs, de techniques, de connaissances.
En 2007, Dario Larouche prend les rênes de la compagnie et entreprend une restructuration pour conjuguer production et formation, en phase avec son passé et la multiplicité inhérente à son nom, autour du répertoire et des grandes époques théâtrales.
La direction artistique (tant pour ses productions que pour ses ateliers) s’articule résolument autour de textes (ou de sujets) issus de différents répertoires (comme par exemple la comédie et la tragédie antiques et leurs mythes, le vaudeville, l’absurde, le drame ou la littérature des Fêtes) et/ou d’expériences scéniques à partir des grands genres théâtraux (comme le chœur, le monologue, la farce, la biomécanique, la parodie, l’improvisation, la création collective, etc.).
Il apparaît évident que la compagnie cultive (en phase avec son nom qui appelle à la multiplicité) un éclectisme dans chacune de ses programmations. Un éclectisme qui puise (avec un plaisir bien rigoureux) à différentes sources de savoirs et de connaissances. Un éclectisme qui pousse les artistes du Théâtre 100 Masques vers une expérience approfondie de l'art théâtral, une polyvalence à nul autre pareil. Un éclectisme - au final - représentatif l'histoire deux fois millénaire de ce médium polymorphe!